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Philippiens 3,10-14.20-21

Le disciple de Jésus, Paul, rédige une lettre encourageante aux chrétiens de Philippe. Une lettre pleine d’émotions et de joie à des hommes et des femmes qui veulent avancer avec Dieu. L’image de la course est utilisée et elle fait référence aux joutes sportives de la période du Nouveau Testament. De tout temps, la victoire, la compétition, l’entraînement physique a été un parallèle pour la vie spirituelle. C’est donc tout naturellement que Paul s’exprimer : « je cours vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Un choix personnel

La pensée communautaire a toujours été dans le cœur de Dieu. Mais Dieu a également souligné, de tout temps, l’appel personnel. Je réponds à l’appel de Dieu, je me rend disponible pour son Règne, je choisis de m’aligner sur la ligne de départ, je mesure les conséquences de ce choix et je suis conscient de mon engagement. Ainsi en est-il aujourd’hui. La réponse à l’amour de Dieu, en Jésus-Christ, est d’abord une réponse personnelle. Nous ne pouvons pas nous appuyer sur la foi de nos parents, de notre Eglise, de notre pasteur ou encore des nos amis modèles.

L’énergie et la force qui suit le choix

Si comme Paul, nous avons choisis Dieu, nous serons au bénéfice d’une énergie et d’une force extraordinaire, celle de la résurrection de Jésus. Parce que Jésus est réellement ressuscité, parce qu’il s’agit d’une réalité historique, puissante et déterminante, je peux puiser et bénéficier cette victoire sur la mort. Tellement contemporain que cette réalité d’une énergie nécessaire pour traverser la vie. Dans le super-marché des pratiques spirituelles et des sources possibles, je le chrétien que je suis peux m’appuyer sur la plus puissante et rafraîchissante énergie qu’il soit, la résurrection de Jésus.

Un entraînement qui permet de progresser

Nous avons fait le choix et nous recevons la force et l’énergie. Cela ne supprime pas l’entraînement. Au contraire, cela le suscite et l’encourage. Le modèle est Jésus-Christ lui-même. Dans la course de ma vie, je veux progresser. Vivre de plus en plus comme mon modèle. C’est une évidence dans les toutes les victoires, qu’elles soient sportives, artistiques, politiques ou encore dans un autre domaine, l’entraînement, la rigueur, la discipline et les sacrifices sont nécessaires.

Paul le sait. Il l’a vécu au quotidien. Le prix de la victoire et de la course est élevé. Mais le joie et le soutien que le Père, Dieu lui-même, offre me permet de progresser et de le faire joyeusement.

Une médaille en or massif. Et plus…

Il y a une vie à la course. Ponctuée d’une médaille et d’une récompense. Celle de la course avec et pour Dieu permet une médaille éternelle. Une vie en présence de Jésus, pour toujours. Très peu comparable à la gloire humaine, la une temporaire des médias, l’honneur de quelques secondes des coéquipiers du butteur ou encore des quelques minutes d’hymne national sur le podium. La récompense que Dieu offre est éternelle. Elle contient sa présence et non son absence. C’est beaucoup plus que de l’or massif…

2 questions

1. Je comprends l’image de la course. Je ne suis pas forcément sportif ou sportive mais je saisis l’importance de m’aligner sur la ligne de départ. Le suis-je réellement ? Saurais-je rédiger un paragraphe sur l’appel de ma vie, appel de Dieu auquel j’ai répondu ?
2. Lorsque je chute, dans cette course, le Père ne me retire pas de la course. Il ne me disqualifie pas. Il me rejoint pour m’aider à poursuivre. Ou ai-je besoin de son aide ?

Action concrète

Cette semaine je prie le Saint-Esprit qu’il me montre un domaine d’entraînement de ma vie chrétienne. Un domaine dans lequel je veux, je choisis de progresser.

Première partie de la semaine : je discerne le domaine.

Deuxième partie de la semaine et week-end prochain : je réalise une modeste victoire dans ce domaine. Modeste, MAIS victoire.

Christian Sollberger