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La pensée de la semaine | suite au dimanche 10 juillet 2016 à l'EEMT

La foi en Jésus contient l’imitation

Ephésiens 4. 30 – 5. 2

 

Résumé

Un des critères pour apprécier la vitalité de la foi des personnes est d’observer comment évoluent les Eglises. En juin des journées théologiques à Fribourg avaient pour thème « Reimagining the Church in the 21st century », trad. « Réinventer l’Eglise au 21ème siècle ». Les réponses partagées étaient sous le leitmotiv « retour aux racines ». Avec l’invitation à ne pas rêver l’Eglise comme nous aimerions l’imaginer, mais à comprendre que nous devons retourner vers le Seigneur pour lui demander comment lui pense son Eglise. Seul l’Esprit-Saint peut penser et rêver l’Eglise, peut impacter la foi des personnes. Paul écrit cela aux Ephésiens. Lecture : Eph. 4.30 - 5.2.

 

1. Ne pas attrister l’Esprit saint (v. 30)

Une œuvre de Dieu magnifique se passe lorsque nous nous tournons vers lui, le Saint-Esprit « scelle » cette relation. Cela indique que dorénavant il met son empreinte, son logo, non seulement sur nos vies, mais encore sur nos attitudes, nos décisions. Il vient nous donner notre réelle identité, il atteste notre vocation, etc. Pour chaque personne qui confesse Jésus-Christ, il le fait avec beaucoup de persévérance et de fantaisie. Mais par nos anciens réflexes nous pouvons faire taire ce précieux Conseiller/Défenseur, Jésus le présente ainsi (Jn 14. 15-26, 16. 5-15). Si dans les négociations intérieures à nos cœurs nous méprisons sa voix, le Saint-Esprit est attristé.

 

2. Des attitudes à quitter et d’autres à développer (v.31 – 32)

Les exemples présentés dans le texte concernent les domaines des relations et de la parole. En passant de l’homme ancien à l’homme nouveau, d’anciens ressorts peuvent encore animer nos réflexions, nos comportements, notre témoignage. Paul mentionne l’amertume, l’animosité, la colère, la clameur, la malfaisance. Ces « pièces » doivent être remplacées et échangées pour développer de nouvelles compétences relationnelles par la bonté, l’affection et le pardon. Dieu nous confie la responsabilité d’exercer cela par de petits pas successifs.

 

3. Devenir des imitateurs de Dieu (v. 1 – 2)

Pour réussir il est question d’imiter Dieu qui s’est révélé à nous par Jésus-Christ. D’un côté Jésus occupe une place unique par son statut de Sauveur, de l’autre il est notre « frère aîné » qui nous montre l’exemple. La personne humaine à besoin de modèle, Jésus est le modèle par excellence. Le texte apporte une clé précieuse par le verbe « marcher ». Cela signifie pour nous : bougeons-nous et apprenons au fil du chemin à répandre une bonne odeur ! Dans ces processus la question qui aide : « Que ferait Jésus à ma place ? » Dois-je me taire, parler, me réorienter, confronter l’autre?

Pour aller plus loin...

Une action pour la semaine

Prendre conscience d’un thème de mon quotidien où j’attriste le Saint-Esprit qui me parle et comprendre comment diminuer ma résistance en faisant confiance à Dieu.

 

2 questions

  • Quel pas concret pour remplacer un fonctionnement de ma vie qui n’est pas adéquat ?
  • Dans quelle situation vais-je consciemment me poser la question : « Que ferait Jésus à ma place ? »

 

 

Ernest Geiser